numéro
2010-03

Le partage social du risque comme impératif de gestion

Sous-titre
Le cas de l'industrie à risque aux portes de Marseille

Négociation et compromis

Cahiers de la sécurité industrielle

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Date de publication
Date
29/03/2010
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Nombre de pages
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55 pages
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Auteur(s)
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Stephan Castel, Pierrick Cézanne-Bert, Mathieu Leborgne

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Le partage social du risque comme impératif de gestion : l'industrie à risque aux portes de Marseille
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Résumé

Ce cahier rend compte d'une étude réalisée dans le cadre de l'appel à propositions de recherche de la Foncsi de 2006. L'objectif du projet a été de comprendre comment les dispositifs de mise en débat du risque industriel influencent les représentations territoriales individuelles et collectives du risque. Les travaux présentés questionnent l'ouverture à la société civile de la gestion du risque industriel:

  • Dans quelle mesure le passage de dispositifs d'information à des dispositifs de concertation affecte à la fois les milieux concernés par les risques et les représentations qu'ont les acteurs de la réalité des risques?
  • Quelle peut être la portée locale de la participation du public quant à la gestion socio-territoriale des activités à risques?

Quatre types de dispositifs d'échange sur le territoire du bassin de Fos et du pourtour de l'étang de Berre sont étudiés. Il s'agit de CLIC, de CLIés, du SPPPI et d'exercices PPI. Ces quatre formes de dispositifs incarnent trois modèles («designs») participatifs, en fonction de leur degré d'ouverture:

  • le panel fermé, où les participants sont choisis (type CLIC);
  • les arènes ouvertes, où participe qui veut (type réunion publique);
  • les laboratoires sociaux ouverts, où la participation est contrainte (type exercice PPI).

L'examen du fonctionnement de ces quatre dispositifs permet d'illustrer différentes formes de mise en débat des questions de risque et de proposer des éléments de comparaison de leur efficacité. Les résultats de cette étude mettent en exergue la faiblesse de certaines garanties offertes aux participants à ces dispositifs, ainsi que la prégnance d'espaces de négociations. Elle souligne aussi que nombre d'acteurs se satisfont de dispositifs peu formalisés. Par ailleurs, l'analyse montre que la portée des dispositifs de concertation sur le risque industriel est en grande partie liée à l'articulation de deux types de discours: celui de l'expertise et celui de l'expérience.

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